Mardi 15 janvier, le Steve Irwin (navire de Sea Shepherd) intercepte enfin la flotte baleinière japonaise. Celui-ci sillonnait les eaux au large des côtes antarctiques depuis une semaine, tout comme l'Esperanza de Greenpeace, qui a, une fois de plus, refusé toute coopération avec Sea Shepherd pour localiser les baleiniers. La tâche fut difficile sachant que le gouvernement japonais et le Département des Renseignements Maritimes Américain surveillent les mouvements du Steve Irwin et transmettent ses coordonnées à la flotte japonaise, et que le gouvernement australien n'a pas tenu sa promesse d'intervenir sur cette chasse illégale.
La flotte japonaise baleinière en fuite avec deux otages de Sea Shepherd
L'attitude de Greenpeace ne reflète en rien sa volonté de sauver les baleines des har-pons japonais. Elle semble plus préoccupée par sa campagne publicitaire de protection des baleines, qui pour information lui rapporte plus de 10 millions de dollars chaque années en donation. Le combat s'est transformé en compétition et Sea Shepherd est devenu un concurrent. Dommage que les donateurs de Greenpeace n'optent pas plutôt pour Sea Shepherd. Les flottes japonaises fuient le Steve Irwin, pas l'Esperanza.
L'opinion du Capitaine Watson (textes en anglais) :
Sea Shepherd - The Truth about Greenpeace and Whaling
Sea Shepherd - Greenpeace Eats Whales to "Save" Them
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