Blog à vocation informative, à l'atmosphère parfois militantiste.

N'hésitez pas à laisser vos commentaires et états d'âme.

26.6.09

Selon la FAO, l'Afrique pourrait combattre la faim dans le monde

La FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) convoite la savane guinéenne pour combattre la faim dans le monde. A l'heure actuelle, seulement 10% des 600 millions d'hectare de la savane sont cultivés. La FAO et la Banque Mondiale viennent de publier une étude visant à transformer 400 millions d'hectares de savane guinéenne en terres agricoles. Selon l'étude, ‹‹ L'utilisation des terres de la savane guinéenne pour l'agriculture entraînera inévitablement des coûts pour l'environnement, mais cette agriculture peut elle-même être bénéfique pour l'environnement ›› ...


Lorsque la Banque mondiale finance, il faut s'attendre au pire... En tout cas, les fabricants de pesticides doivent déjà se frotter les mains !


‹‹ Une vaste bande de savane africaine traversant 25 pays a le potentiel de transformer plusieurs pays africains en protagonistes mondiaux en matière de production de matières premières agricoles, selon un ouvrage que vient de publier l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et la Banque Mondiale. ››  source : Centre d'Actualités de l'ONU


‹‹ Une telle conversion à l’agriculture, sur une grande échelle, de la savane guinéenne ne serait pas sans entraîner un impact considérable sur l’environnement régional. A la lumière des expériences passées, la destruction des écosystèmes et l’utilisation excessive d’engrais et de pesticides sont les principaux maux à en attendre. Conscient de ce risque, Guy Evers, chef du Service Afrique au Centre d’investissement de la FAO, estime qu’en "cas d’intensification de l’agriculture, les gouvernements doivent prendre soin d’en surveiller les effets sur l’environnement et mettre en place des mesures pour réduire ou éviter les dégâts." Une petite phrase que l’on peut interpréter comme : nous initions le processus de conversion et vous vous débrouillez avec ses conséquences ! ›› source : Univers Nature - Vers la conversion de 400 millions d’hectares de savane en terre agricole


Faut-il vraiment supprimer la FAO, cet outil si décrié des Nations unies?

Le monde franchit le cap "historique" du milliard de personnes affamées

Radio des Nations Unies: seuls 10% de la savane guinéenne sont effectivement cultivés

Qu’est-ce que la FAO?


Les pollueurs payeurs s'efforcent de sensibiliser

Dans son film "Home", Yann Arthus Bertrand nous présente une planète merveilleuse mais aussi des activités humaines dévastatrices, un amalgame d'images choc pour une prise de conscience maximum ! Mixer la beauté et le sordide pour interpeller nos âmes, bravo Yann, il fallait y penser. Mais au fait, ou sont passés les fuites d'uranium et les déchets radioactifs ? Au final, la situation ne semble pas si catastrophique puisqu'il n'est pas question de changer nos modes de vie, seulement de consommer différemment. N'ayez crainte consuméristes, les productivistes ne vous laisseront pas tomber !


"Home" Pollueur Payeur : le film est bien sûr compensé carbone, c'est-à-dire que tous les rejets de CO2 engendrés par le tournage de 217 jours dans 54 pays financeront un projet d'énergie propre. Merci Yann pour ce geste.



‹‹ Un matin de juin, Blork découvrit l’existence du produit cinématographique Home le jour même où la machinerie communicationnelle le projeta dans l’esprit du public.


il apprit cette nouvelle en entendant le réalisateur du film, Yann Arthus-Bertrand, répondre avec François-Henri Pinault, héritier du milliardaire François Pinault, aux questions d’un journaliste sur la radio Europe 1. L’usage de la société du spectacle veut que le réalisateur assure seul la promotion de son ouvrage. Par quel mystère la promotion de ce film à vocation écologiste appelait-elle la présence d’un homme fortuné qui se révéla en être le financier ?


Sans deviner immédiatement la réponse à cette question, ce que retint Blork des intentions de ces personnages fut cette phrase de M. Pinault fils : "On ne peut pas consommer moins, il faut consommer différemment." Ah ? On ne peut pas consommer moins ?


Plus tard, il apparut que Home était un film ayant vocation à "élever la conscience du public" aux questions écologiques, selon ce qu’il apprit d’une collaboratrice du réalisateur. Du film lui-même, que dire ? De belles images : Blork appréciait ces couleurs, ces paysages, ces vues surprenantes qui font de M. Arthus-Bertrand, quoi qu’en disent ses détracteurs, un artiste. Mais l’oeuvre prétendait délivrer un message à l’humanité. Et, oui, message il y avait.


L’introduction du film présentait les noms de marques de luxe appartenant au groupe dirigé par M. Pinault - Gucci, Yves Saint Laurent, Balenciaga, Boucheron, etc. Leur présence manifestait la part qu’elles prenaient au discours exprimé par le commentaire accompagnant les images.


Que disait ce discours ? Que l’équilibre écologique de la planète est menacé par l’action humaine, ce qui devrait avoir des conséquences extrêmement dommageables, quoique imprécises. Qui était responsable de cette situation ? L’humanité. Vous, moi, nous.


Une phrase surnageait du commentaire, à une heure et vingt-quatre minutes du début : "Soyons des consommateurs responsables." Ainsi : l’équilibre de la planète se dérègle, les zones humides disparaissent, les terres glacées de Sibérie vont relâcher leur méthane, 2 milliards d’humains vont manquer d’eau, les forêts primaires sont détruites, et que nous faut-il faire ? Etre des consommateurs responsables. M. Pinault se chargerait de confirmer à la radio que le mot-clé était "consommation".


Blork, qui prenait au sérieux ce que dit la télévision, déclama : "Humain occidental, n’imagine pas qu’il soit possible d’exister autrement qu’en consommant. Ne crois pas une seconde que les possesseurs et utilisateurs des Boucheron, Balenciaga, Rolls Royce, Lexus, Rolex, etc., puissent avoir une autre responsabilité que la tienne dans ce qui se passe. Petit homme, pour sauver la planète, écoute leur parole : consomme, consomme, consomme, différemment, mais consomme."


Hervé Kempf - 22 juin 2009 ›› source



‹‹ Quel meilleur choix que de surfer sur l’hystérie collective du réchauffement climatique ? Judicieux marketing ! L’investissement dans la bonne conscience est rentable. Regardez les retombées presse ! La motivation des 88 000 salariés de Pinault grimpe en flèche. Les marques du groupe (Gucci, Sergio Rossi, Conforama, etc. - longuement énumérées au générique) récoltent leur onction écolo. La gabegie consumériste des hommes, ô combien vomie dans le film, se refait une santé dans un sympathique tour de passe-passe. Chez Sergio Rossi, on trouvera un «escarpin écologique» à 370 euros. Chez Gucci, un tee-shirt en coton bio, estampillé Home, 140 euros. Comme tout est simple, finalement. ›› source Libération : «Home» ou l’opportunisme vu du ciel



Communiqués de presse du Réseau "Sortir du Nucléaire" :

Yann Arthus-Bertrand prend position contre le nucléaire

Le Réseau "Sortir du Nucléaire" accuse Yann Arthus-Bertrand d'avoir occulté la question du nucléaire dans son film Home

Avant la sortie du film "Home", le Réseau "Sortir du Nucléaire" dénonce l'engagement pronucléaire de Yann Arthus-Bertrand


« Dans le film, je n'ai pas réussi à parler du nucléaire, je voulais le faire, mais c’était très très compliqué » source


Un Home à abattre ? - Charlie enchaîné

Selon Yann Arthus-Bertrand, "Home" a aidé les Verts

YouTube - Home FR

HOME - un film de Yann Arthus-Bertrand

NaturaVox - Home, Yann Arthus Bertrand


20.6.09

Forêts du Sarawak : le BMF dénonce


Le Bruno Manser Fonds dénonce la société Trafigura d'accélérer la destruction des forêts pluviales en Indonésie et en Malaisie. Selon l'association, Trafigura se procure chaque mois entre 5000 et 7000 tonnes d'agrocarburants (huile de palme en provenance de Malaisie) qu'elle exporte ensuite vers l'Europe et les Etats-Unis. En novembre dernier, le ministre malais Kohilan Pillay déclarait que "Trafigura jouait un rôle-clé dans le commerce d'huile de palme avec l'État du Sud-est asiatique".


Spécialisée dans le transport des matières premières (pétrole brut, produits dérivés, métaux, minéraux et énergies renouvelables), Trafigura est l'une des plus importantes compagnies au monde de courtage pétrolier et d'affrètement maritime.


Les plantations d'huile de palme et de bois à papier se développent au détriment des forêts pluviales, et le respect des droits territoriaux des communautés indigènes est souvent bafoué. Le Bruno Manser Fonds critique le rôle de Trafigura dans la destruction de la forêt et exige son retrait du commerce d'agrocarburants produits à partir d'huile de palme.


Trafigura rejette les critiques de la fondation Bruno Manser


Mieux connaitre Trafigura :

L'étonnant parcours de Claude Dauphin, patron de Trafigura 

Trafigura dans Surviepédia, l'encyclopédie de la Françafrique

Le rapport confidentiel de la BNP qui a sauvé le groupe Trafigura

Trafigura dédommage la Cote d’Ivoire mais nie toute responsabilité

Lutte contre la Corruption Internationale : le Probo Koala

Trafigura, un cas de pollution internationale

Trafigura paie 8 millions de dollars pour échapper aux poursuites


En Février dernier, le Bruno Manser Fonds dénonçait le partenariat du Groupe français ACCOR avec la société Interhill pour la construction contestée d'un Novotel à Kuching, capitale du Sarawak à Bornéo. Interhill, groupe forestier malais, saccage la forêt du Sarawak, territoire des Penan, depuis 1986.


‹‹ Les Penan luttent depuis la fin des années 1980 en érigeant des barricades sur les routes forestières empruntées par la société Interhill, laquelle sévit dans une concession de 50 000 hectares de forêt tropicale. Pour imposer ses intérêts face à la population locale, Interhill a déjà engagé des hommes de main armés afin d'intimider de diverses manières les Penan. En outre, l'automne dernier, le Bruno Manser Fonds a porté au grand jour le fait que les ouvriers d'Interhill avaient dans plusieurs cas abusé sexuellement de femmes et d'adolescentes Penan. ›› source ICRA International - Sarawak : Construction d’hôtel de luxe au mépris de la forêt pluviale


Les Penan accusent ACCOR de détruire leur forêt et de polluer leurs fleuves et demandent au Groupe de ne plus coopérer avec Interhill. Les Penan se sont sédentarisés, seulement une minorité d'entre eux sont encore chasseurs-cueilleurs nomades, mais tous dépendent étroitement de la forêt.


ACCOR envisagerait-il d'appliquer sa politique de développement durable ? Le groupe français a finalement annoncé l'ouverture d'une enquête sur les activités d'Interhill.


Violence sexuelle dans la forêt pluviale

Le gouvernement du Sarawak destitue des chefs Penan de leurs fonctions

Les peuples des forêts du Sarawak harcelés par l’exploitation forestière

Bruno Manser Fonds : Actualité

Survival International : Actualités par peuples : Penan

Le peuple Penan - Survival International


Galerie Photos de Nigel Dickinson : Borneo, Sarawak Malaysia


‹‹ Aussi longtemps que la déforestation se poursuit au Sarawak et que les bulldozers continuent leurs terrassements, notre action n'a pas abouti. Je suis las, mais je ne peux pas m'arrêter avant que ne soient tenues les promesses faites: la création d'une réserve de la biosphère chez les Penan, et leur autodétermination. ››


Bruno Manser est devenu le symbole de la résistance contre la déforestation au Sarawak. Activiste défenseur des peuples indigènes, il vécut six années parmi les Penan qui l'avaient surnommé Laki Penan (l'homme Penan), et fut témoin de la destruction rapide de la forêt par les compagnies du bois. Il manifesta aux côtés des Penan mais sa combativité et sa popularité finirent par agacer les autorités malaises. Recherché, il dut quitter le pays et sa "deuxième famille". A son retour en Suisse, il fonda le Bruno-Manser-Fonds, soutenu par de nombreux donateurs.


‹‹ Ce faisant, il alla souvent jusqu'à la limite de ses possibilités physiques et psychiques, avec toute la détermination héritée de ses ancêtres appenzellois. En 1993, il resta 60 jours sans manger devant le Palais fédéral pour convaincre le Conseil fédéral et les consommateurs suisses de la nécessité d'une déclaration obligatoire pour tous les bois et de l'urgence d'un arrêt des importations de bois tropicaux. La grève de la faim, soutenue par 37 organisations et partis politiques, par les autorités législatives de la ville de Bâle et par de nombreuses personnalités, a eu plus tard quelques effets positifs, mais à l'heure actuelle, il n'existe toujours pas de déclaration obligatoire pour le bois vendu en Suisse. Bruno Manser s'est opposé à la destruction de la forêt pluviale par de nombreuses conférences en Suisse et à l'étranger, et par des contacts divers, ainsi qu'en dénonçant les infractions liées à la déforestation et en lançant diverses actions spectaculaires. Mais en dépit de petits progrès, il avait l'impression que la cause des Penan ne progressait pas, car il se mettait à leur place. ›› source : endehors.org : Qu'est-il advenu de Bruno Manser?


Bruno Manser a disparu en mai 2000 lors de son voyage au Sarawak ; il comptait s'opposer à la destruction de la réserve de biosphère promise aux derniers Penan.


LAKI PENAN : Le combat d'un écologiste humaniste admirable


18.6.09

Les baleines grises occidentales vers une extinction programmée

Les exploitations pétrolières et gazières en mer d'Okhotsk, dans l'extrême-orient russe, menacent les dernières baleines grises occidentales. Durant leur migration, ces majestueux géants viennent séjourner dans les eaux de Sakhaline, plus précisément dans la lagune de Piltoun, une zone riche en nourriture. Cette région est aujourd'hui truffée de dangers pour la vie marine : exploitations en mer du pétrole et du gaz, trafic maritime, risques d'accidents entraînant des déversements de pétrole brut, pollution sonore, contamination chimique, le tout organisé par quelques grands lobbies énergétiques. Ainsi Exxon, BP et Rosneft prévoient de construire un oléoduc (le projet Sakhaline-1) au nord-est de l'île de Sakhaline qui traversera la lagune de Piltoun. L'année dernière, seulement 130 baleines y étaient recensées, le nombre aurait chuté depuis l'étude sismique et l'intense activité industrielle.


Le WWF alerte, Exxon, BP et Rosneft poussent les baleines grises vers l'extinction. En octobre 2008, l'ONG russe Rodnik, l'Association des peuples autochtones de Sakhaline et l'organisation Veille Ecologique de Sakhaline déposaient plainte contre le projet Sakhaline-1. Depuis, des milliers de personnes ont signé une pétition pour l'arrêt, cet été, des activités industrielles dévastatrices. Les défenseurs de l'environnement exigent que l'oléoduc soit dévié de la lagune et que les compagnies cessent leurs activités à l'intérieur de la réserve fédérale marine de Sakhaline, nouvellement créée. Exxon a nié tout impact négatif sur la population de baleines ; les industriels n'entendent pas se préoccuper du sort des baleines et poursuivront leurs activités en 2009.


‹‹ Les pêcheurs disent que le poisson a le gout de pétrole. Régulièrement les oiseaux s’engluent dans le goudron. Mini marées noires à répétition, la dernière a eu lieu en janvier dernier près d’un terminal où les pétroliers se ravitaillent. Les baleines elles semblent être particulièrement sensibles aux tests sismiques nécessaires à l’exploration. Les industriels ont accepté de bonne grâce de composer un panel d’experts scientifiques pour mesurer les nuisances de leur activité. Mais les membres de l’Union internationale pour la conservation de la nature qui en font partie ont aujourd’hui l’impression de servir de caution. On les écoute poliment lorsqu’ils demandent que l’on diffère les tests sismiques dans le temps et dans l’espace. Il s’agit de les interdire dans la zone de nourrissage des baleines et d’attendre qu’elles entament leur migration vers le sud où elles vont se reproduire. Les industriels répondent qu’ils font tout pour préserver les baleines mais sur le terrain ils ne font rien. L’association les Amis de la terre a donc décidé de faire honte à BNP Paribas. La banque a prêté plusieurs millions de dollars à Gazprom pour financer une partie des infrastructures. Or elle a signé les Principes d’Equateur, sorte d’engagement moral à respecter les principes environnementaux et sociaux remarque Yann Louvel des Amis de la Terre. Mais face au géant Gazprom et aux enjeux énergétiques, la région regorge d’hydrocarbures, les baleines ne pèsent pas lourd malgré leurs 35 tonnes. ›› source : France Info - La baleine et le pétrole


Gaz : la conduite Sakhaline-Vladivostok opérationnelle d'ici 2012

BNP Paribas finance un projet qui menace la biodiversité

BNP Paribas doit quitter Sakhaline II

Le blog finance : Projets Sakhaline-1 | Sakhaline-2

Sakhaline-1 et son oléoduc menacent la survie des baleines grises

La construction d’un futur oléoduc menace la survie des baleines grises


Projet Sakhaline - Actualité en anglais :

Gray whales granted rare reprieve

BP & Exxon ignore pleas to help worlds most endangered whales


autres liens en anglais :

Sakhalin Energy - Image Gallery

Maps of Sakhalin Island - Sakhalin projects

Dead whale found on bow of Exxon tanker in Alaska | Reuters

One pod of whales recovers after the Exxon Valdez oil spill, other near extinction


17.6.09

JO d'hiver 2014 : un vaste chantier pour l'environnement


Les JO d'hiver de 2014 auront lieu à Sotchi, la station balnéaire fétiche de l'élite russe, située dans la région de Krasnodar. Cette petite ville se trouve en bordure de la mer Noire, au pied de la chaîne du Caucase, à 50 km de la station-village la plus réputée de Russie, Krasnaya-Polyana.


Mais comme si l'histoire se répétait... les habitants protestent contre les jeux olympiques qui défigureront à jamais une partie du territoire de Krasnodar, et les organisations environnementales s'inquiètent des conséquences des travaux entrepris à l'occasion de cet évènement. Le Service fédéral des forêts de Russie s’est engagé à contrôler les forêts de Krasnodar par satellite afin de détecter les constructeurs qui ne respecteraient pas la législation forestière. Seulement, Greenpeace Russie affirme que la législation des réserves naturelles et parcs nationaux a été assouplie en vue de ne pas troubler la candidature de Sotchi aux Jeux Olympiques 2014.


Au nom des prochains jeux olympiques d'hiver, bétonnage et expropriations ont commencé.


‹‹ La Loi dite Olympique : Les habitants de la baie d’Imeritine (la bande côtière entre Sotchi et l’Abkhalie le long de laquelle sera construit le Parc olympique) s’inquiètent. La Douma (la chambre basse du Parlement russe) a adopté la Loi dite Olympique. Celle-ci autorise l’expropriation en raison du caractère exceptionnel de l’événement. Ainsi de nombreux biens immobiliers et terrains appartenant à des particuliers vont être vendus de force, sans que ces derniers ne puissent contester. Près de 30.000 personnes seraient concernées. Théoriquement, elles seront relogées et indemnisées, mais de nombreux russes ne disposent pas de documents de propriété en bonne et due forme. Les ONG s’alarment. Jean-Claude Killy, président de la commission de coordination du CIO a demandé que les indemnités correspondent au prix du marché. ›› source : Immobilier à Sotchi - Actualité nationale


‹‹ (...) A la place des maisons, grâce à une loi du mois de janvier dernier, vont être mis en place les hôtels et les « espaces de loisir » destinés à accueillir les athlètes et les visiteurs étrangers. Il faut faire place nette et, en général, les propriétaires des petites maisons familiales disposent d’un ou deux mois pour évacuer les lieux. S’ils le souhaitent et s’ils versent de somptueux pots de vin aux fonctionnaires, ils auront peut-être (peut-être...) le droit de s’installer dans de nouveaux immeubles collectifs prévus dans l’arrière pays, loin de la mer près de laquelle ils vivaient, voire, s’ils y mettent le prix (achat et corruption) une maison individuelle préfabriquée. En attendant, comme ces logements n’existent encore qu’à l’état de projet, ils doivent se débrouiller pour se loger chez des amis. Le littoral de la mer Noire et la zone infra-littorale propice à la pêche, autre source de revenus, vont être progressivement saccagés. Les promoteurs fous évoquent même une île de luxe artificielle. Pour faire plaisir au Comité International Olympique (CIO) qui s’est récemment félicité du budget provisoire de plus de 10 milliards d’euros destiné à transformer la région. Les rares associations de propriétaires et d’écologistes sont priés de se taire et subissent pressions, intimidations et arrestations quand ils protestent contre les premières destructions et l’extraordinaire spéculation immobilière organisée par des proches du pouvoir et quelques maffias moscovites mal identifiées. (...) ›› source : Politis - Destructions et répressions au sud de la Russie pour les Jeux Olympiques d'hiver


‹‹ (...) La cité est hérissée de grues : Les prix de l'immobilier s'emballent. Le mètre carré sera bientôt aussi cher qu'à Moscou. "Ici, 200 agences négocient déjà des appartements qui n'existent pas encore, constate Dmitri Kaptsov, porte-parole de l'association Veille écologique du Caucase du Nord. Des spéculateurs achètent des terrains pour trois mois et les revendent ensuite." Il est question d'édifier un parc aquatique, deux ports, voire une île artificielle comme à Dubaï. Oleg Deripaska, roi de l'aluminium et oligarque privilégié du Kremlin sous Vladimir Poutine, entreprend de vastes opérations immobilières. Il a racheté le nouvel aéroport de Sotchi, inachevé faute de financement; transformé en hôtel de luxe l'ancien sanatorium Rossia, où les inspecteurs du CIO descendent à chacune de leur visite. (...) Les défenseurs locaux de l'environnement se mobilisent pour défendre la vallée, où les oiseaux migrateurs font escale : si les constructions les découragent de s'y poser, c'est le retour garanti des moustiques et de la malaria. De surcroît, observe Nadejda Didenko, géologue de la Société russe de géographie, "le sous-sol de la vallée est instable, truffé de rivières souterraines et inadapté aux ouvrages de grande envergure". La candidature de Sotchi aux JO a été déposée "sans que l'on ait procédé à la moindre étude géologique, constate Dmitri Kapsov. Ensuite, il a fallu six mois pour dessiner les plans et c'est alors seulement que les organisateurs ont commencé à se poser des questions". (...) Il y a peu, sous la pression des écologistes, Vladimir Poutine a exigé de Kolodiajny une délocalisation de trois projets, dont la piste de bosleigh et le village olympique de montagne. Les défenseurs de l'environnement les dénonçaient depuis des mois. Ces installations se trouvaient sur un massif limitrophe de la Réserve nationale du Caucase de l'Ouest - une biosphère protégée jusqu'ici de toute incursion humaine et classée (1999) par l'Unesco au Patrimoine mondial de l'humanité. Si le Programme des Nations unies pour l'environnement, consultant du CIO, n'avait pas rédigé un rapport des plus critiques, il n'est pas certain que Poutine aurait cédé. « Jean-Claude Killy lui aurait dit clairement qu'il fallait déplacer ces ouvrages, au risque d'avoir à affronter de sérieux problèmes plus tard », avance Mikhaïl Kreindline, l'un des experts de Greenpeace Russie. Aux yeux de ce dernier, cette victoire n'est qu'une étape : "Poutine n'a mentionné que les projets les plus sévères. Mais il y en a d'autres. Nous voulons l'interdiction totale des constructions dans cette zone." (...) ›› source : L'Express - JO en chantiers


La construction des infrastructures requiert des quantités colossales de pierres et galets, les deltas des rivières abkhazes et le littoral de la mer Noire en subissent les conséquences : ‹‹ Selon les informations des autorités géorgiennes, 120 millions de mètres cubes de matériaux de construction ont déjà été extraits par les Russes. “A Soukhoumi, il n’y a plus de plages, et le littoral abkhaze est au bord de la catastrophe écologique”, estiment les spécialistes géorgiens. “Il faudra beaucoup d’argent et plusieurs années pour que ces zones puissent recouvrer leur état des années 1990.” En dépit des protestations de Tbilissi, l’extraction continue. Le ministère de l’Environnement, le Parlement et les ONG géorgiens envisagent de diffuser un communiqué commun afin d’alerter la communauté internationale sur la menace qui pèse sur l’écosystème abkhaze, unique en son genre. ›› source : Courrier International - Le littoral abkhaze sacrifié aux JO de 2014 ?


Un sport ne peut se passer de manifestation, une manifestation ne peut se produire sans opération commerciale, ainsi un nouveau territoire naturel va être saccagé pour le bonheur des sportifs, multinationales et dirigeants politiques. Une fois les évènements terminés, le spectateur s'en ira content, la firme s'en ira rassasiée, l'homme politique s'en ira relire les engagements gouvernementaux en matière de réduction de CO2 et le sportif s'en ira rejoindre une autre manifestation.


Les J.O de Sotchi au mépris de l’environnement

Sochi et Moscou marquent la Journée mondiale de l'environnement - Photos

Sotchi 2014 : victoire mitigée des ONG et de l'UNESCO

JO de 2014: victoire pour Greenpeace et pour l’environnement

Les chantiers dans un état "horrible" - JO 2014

La préparation aux JO de Sotchi sera contrôlée par satellite

Engagements écologiques pour les JO de Sotchi 2014

Olympiad 2014 in Sochi. The opinion of Greenpeace Russia

Comité Anti-Olympique : pourquoi nous sommes contre les JO

Défendre l'environnement en Russie, c'est risquer sa vie :

La forêt de Khimki est toujours menacée de destruction


Les éleveurs bovins à l'assaut de la forêt amazonienne

Greenpeace vient de publier un nouveau rapport après trois années d'enquête au coeur de la filière d'élevage bovin au Brésil : “Le massacre de l’Amazonie”. Ce rapport dénonce la consommation aveugle des produits illégaux d'Amazonie, l'attitude du gouvernement brésilien et la complicité des grandes marques telles que Nike, Adidas, BMW, Ford, Honda, Toyota, Carrefour, Ikea, Kraft, Tesco, Wal-mart, Gucci, Boss, Geox, Louis Vuitton, Prada, Unilever, Colgate Palmolive, Johnson & Johnson, ainsi qu'Eurostar, la SNCF, Thalys International...


L'élevage bovin en Amazonie est le premier moteur de la déforestation : Le gouvernement brésilien oeuvre pour une domination du marché mondial du boeuf. Il finance l'expansion du secteur de l'élevage en Amazonie et possède des parts dans les multinationales qui produisent du boeuf et du cuir. De nouvelles lois prévoient d'augmenter la disponibilité des terrains et légaliser, par la même occasion, la déforestation.


Lors du Forum Social Mondial à Belem en janvier dernier, Greenpeace Bresil rendait public son étude accusant l'élevage bovin comme étant responsable de 80% de la déforestation de la forêt amazonienne. Cette étude, images satellites à l'appui, portait principalement sur la région de Mato Grosso. Le Brésil est le 4ème émetteur de gaz à effet de serre au monde, ses émissions proviennent en grande partie de la destruction de la forêt amazonienne.


Je soutiens l'appel Zéro déforestation - Greenpeace

Brésil, Etat du Mato Grosso : Greenpeace dénonce

Bovins et humains au Brésil en 2007 - Cartes

Cartes de la croissance du troupeau bovin brésilien entre 1990 et 2000


Tout le monde est écolo, à condition que ça rapporte!

‹‹ 43 % des dirigeants européens et 36 % des chefs d’entreprises au niveau

mondial ne désirent pas initier une politique "verte" dans la mesure où

elle aurait une incidence sur leurs profits ››


Reuteurs (18.06.09) :

Brésil - Carrefour ne vendra plus de boeuf élevé en Amazonie

Les gros mensonges des grandes marques sur internet :


La protection de l'environnement fait partie intégrante de la mission de Colgate Palmolive ‹‹ Nous nous engageons à nous conduire d'une manière socialement responsable et d'effectuer nos opérations en respectant l'environnement ››. Le message de la Maison Mère est sans ambiguité ‹‹ Respecting the World Around Us ››. Cependant, ces engagements ne s'appliquent pas à la forêt amazonienne.


IKEA pense qu’un comportement responsable vis-à-vis de l’homme et de l’environnement est une condition préalable à sa réussite. Seulement sa gestion forestière, telle que présentée sur son site internet, contredit les études de Greenpeace. ‹‹ Le bois est un excellent matériau tant du point de vue fonctionnel que du point de vue environnemental, dans la mesure où il est produit dans le respect de la législation et provient de forêts gérées de manière responsable. IKEA refuse d’utiliser du bois abattu illégalement ou provenant de forêts primaires. ›› ‹‹ Les experts en gestion forestière du groupe IKEA travaillent sur le terrain, dans les principales régions d’approvisionnement. Leur mission consiste à soutenir le développement de la filière bois pour qu’à terme, tout le bois utilisé par IKEA provienne de forêts gérées de manière responsable et certifiées comme telles. Ils aident aussi les bureaux d’achat IKEA à retracer tout le parcours du bois jusqu’à la forêt d’origine. ››


La charte environnementale de Louis Vuitton nous rappelle que ‹‹ la protection de l'environnement est l'affaire de tous. ›› ‹‹ Louis Vuitton souhaite allier création et développement durable. Au delà d'une forte conviction, Louis Vuitton s'est engagé dans une démarche environnementale volontariste depuis plusieurs années. La haute performance environnementale s'inscrit au coeur de nos métiers ››. Louis Vuittons prétend être passé à l'acte même si les sources de Greenpeace affirment le contraire : ‹‹ Comme toute activité humaine, la Maison Louis Vuitton utilise les ressources naturelles qui ne sont pas inépuisables. Cette prise de conscience a conduit Louis Vuitton à passer à l'acte pour réduire l'impact de ses activités sur l'environnement. ›› 


Kraft Foods est partenaire de Rainforest Alliance (une ONG engagée depuis 1987 dans la préservation de la nature et de la biodiversité), ce qui ne l'empêche pas de participer à la destruction de la forêt amazonienne. Le groupe Kraft Foods Inc est l'un des leaders mondiaux de l'alimentation et de la boisson. En 2008, le chiffre d’affaires de Kraft Food France (leader sur le marché du café torréfié et du chocolat en tablette) s'élevait à 1.234.210.572 € (hors biscuit). Le succès a un prix, celui de la destruction de l'environnement. Pour ne pas devenir complice de Kraft, voici les marques à bouder : Carte Noire, Jacques Vabre, Grand’Mère, Maxwell House, Velours Noir, Milka, Côte d’Or, Daim, Toblerone et Suchard.


Carrefour s'engage ! Le message est clair : Mettons du coeur à bâtir l'avenir. ‹‹ Pour un commerce équitable - Il est de notre responsabilité à tous d'aider les producteurs des pays du Sud à bénéficier de conditions de vie décentes en privilégiant les produits labellisés « commerce équitable ». C'est pour cette raison que Carrefour met tout en œuvre pour développer toujours davantage la gamme de produits équitable proposés par l'enseigne ››. Carrefour offre une sélection de produits verts et s'engage à optimiser la gestion des déchets et réduire ses emballages et catalogues. En revanche, la provenance de ses produits ne semble pas susciter son intérêt. Au lieu de cela, Carrefour s'associe à Max Havelaar.


Le Monde Diplomatique | Max Havelaar ou les ambiguïtés du commerce équitable ‹‹ Leader mondial du commerce équitable, Max Havelaar prétend répondre à une demande de consommation « différente » placée sous le signe de la solidarité entre consommateurs du Nord et petits producteurs du Sud. Toutefois, l’entreprise semble effectuer un tournant « pragmatique » en se liant à de grands groupes très éloignés de ses préoccupations d’origine. Il n’est pas certain que les producteurs et les citoyens s’y retrouvent. (...) ››


L'environnement compte parmi les objectifs d'Unilever : ‹‹ conscient de l'impact de nos activités, nous nous engageons à promouvoir une agriculture raisonnée, à protéger les ressources marines, à préserver les ressources en eau, à informer sur l'utilisation des produits chimiques et à favoriser une meilleure alimentation ››. Quant aux engagements d'Unilever en matière de développement durable, ils ne semblent pas concerner la forêt amazonienne : ‹‹ Minimiser notre empreinte environnementale, assurer un approvisionnement durable en matières premières agricoles, créer des richesses et apporter des bénéfices aux communautés locales. ›› ‹‹ Nous sommes conscients de nos responsabilités par rapport aux problématiques sociales et environnementales. Pour y répondre, nous travaillons en partenariat avec les gouvernements et les organisations locales ››. Consommateur responsable, les produits Unilever à bannir sont les suivants : Knorr, Lipton, Amora, Alsa, Planta Fin, Carte d'Or, Magnum, Fruit d'Or, Maille, Maizena, Miko, Cornetto, Ben & Jerry's, mais aussi Dove, Rexona, Signal, Axe, Brut, Timotei, Cajoline, Cif, Omo, Domestos, Skip, Sun.


La multinationale Johnson & Johnson prétend maintenir sa tradition d'actions écologiques et rappelle aux internautes qu'elle est réputée pour être l'une des compagnies les plus respectueuses de l'environnement dans le monde. « Nous devons entretenir notre propriété, car nous avons un rôle à jouer dans la protection de l'environnement et des ressources naturelles. Notre santé est étroitement liée à l’état de la planète. Ainsi que le précise notre Credo, nous sommes responsables du maintien et de la protection de l’écosystème planétaire et du bien-être et de la santé de nos employés et des communautés que nous servons ››. Il serait bon de rappeler à Johnson que la forêt amazonienne renferme un immense écosystème.


L'environnement serait le point de mire de Wal-Mart qui, malgré sa participation à sa destruction, parvient à proposer toute une gamme de produits verts. Wal-Mart affirme que le développement durable est une grande opportunité pour devenir une meilleure compagnie.


Adidas se dit soucieux de réduire les impacts environnementaux de ses fournisseurs. ‹‹ Réfléchir & Agir - Comment conduire de façon plus écologique ? ›› est l'engagement formulé par Toyota, un grand défi à concrétiser avec des véhicules contenant des produits en provenance d'Amazonie...  Face à une montée progressive de la conscientisation, les grandes marques n'ont plus d'autre alternative que d'exposer leurs engagements en faveur de l'environnement, des engagements sabotés par le manque de volonté des dirigeants qui, finalement, sont employés pour tromper et manipuler les consommateurs.


10.6.09

Radioactivité ou développement durable, il faut choisir !

Communiqué du 10 juin 2009 du Réseau Sortir du Nucléaire :


‹‹ Merci de diffuser très largement ce message à vos connaissances !

Le porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" frappé d'exception juridique :

Lisez et signez l'appel : Soutien à Stéphane Lhomme

Menacé de 5 ans de prison pour avoir révélé la vulnérabilité du réacteur nucléaire EPR en cas de crash d'avion de ligne, Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire", est sous le coup d'une  enquête "préliminaire" qui dure depuis plus de 3 ans, et dans l'impossibilité d'accéder à son dossier juridique. Le bâtonnier de Paris estime que de tels délais "sont contraires à la notion de procédure juste et équitable". Stéphane Lhomme est menacé de 5 ans de prison et de 75 000 euros d'amende.

Merci pour votre soutien !

Cordialement,

L'équipe du Réseau "Sortir du nucléaire ››



Grâce au secret défense, le lobby nucléaire français, soutenu par le gouvernement français, échappe à son devoir d'informer des risques réels, latents et funestes que représente l'énergie nucléaire, l'énergie du futur aux conséquences irrémédiablement mortelles qui avant de terminer en déchets dont on ne sait quoi faire, contamine dès l'extraction de l'uranium, exploitations qui occasionnent de graves contaminations environnementales et catastrophes sanitaires, même si elles ne font pas, au même titre que l'accouchement d'Angelina Joli, la Une des journaux.


A lire absolument :


France : Nucléaire - Circulez y a rien à voir !

Zones sismiques et installations nucléaires : gare aux étincelles

Nucléaire : mieux que le silence, le secret défense

La France montre ses nouvelles centrales EPR et cache ses déchets

Informations sur le nucléaire - Les accidents - Actualité

Les principaux sites radioactifs en France

La surveillance des nappes phréatiques est à revoir autour des sites nucléaires

Les sites nucléaires provoquent une contamination des nappes phréatiques

Le nucléaire a conduit à une perversion du système électrique

Greenpeace France : EDF nous rend visite...

Ces déchets nucléaires dont on ne sait que faire

Stop EPR


La radioactivité dans notre quotidien :

Des déchets radioactifs découverts sous un parking

Boutons radioactifs en Isère: incident plus grave que prévu

complément d'info : Des pièces radioactives importées en France provenaient de déchets recyclés en Inde


Le nucléaire dans le monde :

Déchets nucléaires: pas au Québec !

Tadjikistan : Le pays risque de devenir un nouveau Tchernobyl

Algérie:50 ans après les essais nucléaires français font encore des dégâts

USA : selon la Commission de la Réglementation Nucléaire...

Contamination nucléaire en Sibérie (1997)


L'exploitation de l'industrie nucléaire représentée ici par Areva :

Site du collectif "Areva ne fera pas la loi au Niger"

CRIIRAD 2008 - Dossier : Uranium / Niger

Mines d'uranium au Niger

Déchets nucléaires : Areva dénonce un reportage "calomnieux" :

Le reportage FRANCE 3 : Le scandale de la France contaminée

"On voyait nos camarades mourir sans comprendre pourquoi" :

Contamination à l'uranium au Niger et au Gabon, Areva accusée


conscience anti-nucléaire : nucléaire non merci/Réseau Sortir du nucléaire

conscience pro-nucléaire : Association des Ecologistes pour le Nucléaire



30/10/2008 - Crime radioactif ‹‹ Il existe des déchets radioactifs en attente d’une réponse, parfois depuis cent ans. La France vient de se décider enfin à trouver un lieu d’accueil pour les déchets radioactifs de faible activité à vie longue (LeMonde du 24 juin 2008). Il faut dire que ces substances ne sont pas pressées, le carbone 14 perd la moitié de sa radioactivité en 5 730 ans seulement (regardez du côté des pyramides d’Egypte), et le chlore 26 fait de même en 302 000 ans (plus que la durée de vie actuelle de l’espèce homo sapiens). Nous sommes vraiment des apprentis-sorciers, ou plutôt des irresponsables patentés. D’ici 2019, il faudrait trouver un maire pour recevoir ces rebuts : rien que les déchets de graphite (la filière uranium-graphite-gaz a fonctionné entre 1960 et 1990) représentent un volume de 100 000 m3 qu’il faudrait entreposer entre 15 et 200 mètres de profondeur. Mais l’argent fera des miracles dans telle ou telle commune, le réseau Sortir du nucléaire peut à juste titre parler de corruption légale. Comme le maire d’une commune et ses administrés ont une demi-durée de vie bien plus courte que les déchets radioactifs, alors peu importe l’avenir. Ainsi va la société thermo-industrielle qui a jusqu’à présent ne pensait qu’en terme de production et de consommation, jamais en fonction du cycle de vie d’un produit (de l’extraction jusqu’au recyclage). Nous devons inventer le concept de crime contre la Biosphère, et les nucléocrates français passeront un jour en justice devant le tribunal de l’histoire. ›› source

7.6.09

Notre santé : quelques témoignages

Etudes et enquêtes sur les dangers qui menacent notre santé.

   
   
      
   


 (1) Impostures et vérités sur les aliments de Laurent Chevalier (interview)

 (2) Toxic : Obésité, malbouffe, maladies : Enquête sur les vrais coupables 

de William Reymond, également auteur de Coca-Cola l'enquête interdite

 (3) Additifs alimentaires Danger de Corinne Gouget

 (4) Cette bouffe qui nous tue de L. De Brouwer

 (5) La vérité sur les étiquettes alimentaires de Laurence Wittner

 (6) Le mensonge alimentaire : comment l'industrie alimentaire conditionne

notre intelligence et notre comportement de Hans-Ulrich Grimm

 (7) Santé, mensonges et propagande : Arrêtons d’avaler n’importe quoi !

de Thierry Souccar et Isabelle Robard (interview)

 (8) Vérités sur les maladies émergentes de Françoise Cambayrac

 (9) OGM semences de destruction de William Engdahl (autre lien)

(10) OGM, semences politiques - Vers un contrôle total du vivant de Ph. Godard

(11) L’horreur génétique de Jean-Pierre Garel, auteur de L'horreur alimentaire

(12) Les dérives de l'industrie de la santé de Jean-Claude St-Onge

(13) La vérité sur les compagnies pharmaceutiques de Marcia Angell

(14) Les inventeurs de maladies - manoeuvres et manipulations de l'industrie

pharmaceutique de Jörg BLECH (autre lien)

(15) Le grand secret de l’industrie pharmaceutique de Philippe PIGNARRE

(16) Patients, si vous saviez de Christian LEHMANN


d'autres ouvrages sur ce site

     

   

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Ecologie éthique avec eco-SAPIENS

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