Le philosophe Klaus Petrus s'est entretenu avec un activiste d'Animal Liberation Front, un mouvement militant pour les animaux torturés. Terroristes pour certains, défenseurs passionnés pour d'autres, ces éco-guerriers agissent par amour des animaux. Leurs actions sont radicales car ils ont opter pour l'efficacité. Les animaux souffrent, il n'y a pas de temps à perdre.
"Nous devons faire face à des lobbies très puissants: l'industrie pharmaceutique, l'industrie alimentaire et du tabac pour ne citer que les plus importantes. Dans la foulée, il y a également les politiciens qui défendent leurs intérêts. Il s'agit d'argent, de beaucoup d'argent. Mais personne ne parle des animaux. (...) Je me suis d'abord engagé dans une organisation de défense des droits des animaux. Un jour, je me suis dit que les paroles et les manifestations ne servaient à rien et qu'il fallait entreprendre quelque chose de concret contre ces horreurs. C'était il y a 15 ans. A cette époque, j'ai scié les pieds de tours de chasse, brisé les vitrines de magasins de fourrure. Plus tard, nous avons travaillé de manière plus organisée. (...) Il est possible que nos méthodes ne plaisent pas à tout le monde. Mais l'histoire montre que si l'ALF réussit par exemple à rendre publiques les atrocités commises sur les animaux, l'opinion publique peut rapidement changer et soudain de nombreuses personnes trouvent les actions de l'ALF - comme par exemple des incendies - justifiées ou du moins importantes."
Libération animale: voix de la clandestinité: Entretien avec un activiste de l'ALF
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