Le pouvoir privé est devenu tout puissant. Nos dirigeants politiques ne sont plus que de vulgaires pantins. Et parce que tout le monde se laisse manipuler, l'environnement se meurt. Merci Bilderberg et les autres... Mais imaginez un instant leur tête si nous changions tous notre mode de consommation ! Pensez-y chaque fois que vous mettrez les pieds dans une grande surface... Pourquoi ne pas acheter moins mais local ? Il suffirait juste de renoncer à quelques cochonneries grande distribution.
BILDERBERG : UN DES VRAIS CENTRES DE DECISION
par Raoul Marc JENNAR, chercheur altermondialiste
Les media bien pensants parlent beaucoup des élections. Ils parlent beaucoup moins de ceux qui tirent les ficelles de ces marionnettes que sont devenus les principaux acteurs politiques. Et pourtant, ces « maîtres du monde », comme ils se qualifient eux-mêmes, se réunissent dans des groupes dont l’accès est certes limité, mais où les grands médias sont toujours présents. Il en va ainsi du groupe de Bilderberg, du nom de l’hôtel où les fondateurs de ce groupe se sont réunis pour la première fois en 1954, aux Pays-Bas. Parmi les « sponsors », Unilever, la multinationale néerlandaise. Mais l’initiative revient à David Rockfeller qui déclarait en 1999 : « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire ».
Il n’est pas inintéressant de savoir que c’est au sein de ce groupe que fut pensé le traité de Rome fondateur de l’Union européenne. Comme il n’est pas inutile d’apprendre que c’est également en son sein que fut choisi l’actuel président de la Commission européenne : José Manuel Barroso.
Ce véritable gouvernement mondial s’est réuni du 31 mai au 3 juin à Istambul. On y a retrouvé l’élite mondiale de la politique, de la finance, de l'économie et des médias. Comme d'habitude, les médias n’ont pas dit un mot sur cette réunion. Et comme d'habitude encore, cette réunion s’est tenue une semaine avant celle du G8.
Le choix d'Istambul marque l'importance que les organisateurs de la mondialisation accordent à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.
Même si la lecture en est un peu fastidieuse, il n’est pas inutile de connaître la liste de quelques-uns des participants aux réunions de ce qui apparaît nettement comme un véritable directoire mondial. Etaient notamment présents à Istambul : Edward Balls, secrétaire britannique au Trésor, José Manuel Barroso, président de la Commission Européenne, la reine Beatrix des Pays-Bas et son époux, le prince Bernhard, co-fondateur du Groupe de Bilderberg, Franco Bernabé, vice-président de Rothschild Europe, Nicolas Beytout, rédacteur en chef du journal Le Figaro, Carl Bildt, ex premier ministre suédois, Philippe Camus PDG de EADS, Henri de Castries PDG d'AXA, Juan Luis Cebrian, PDG du groupe PRISA media group (Espagne), Kenneth Clark, député de Grande- Bretagne, Bertrand Collomb, PDG de Lafarge, George A. David, PDG de Coca-Cola, Etienne Davignon déjà cité, Anders Eldrup, président de DONG A/S (Danemark), John Elkann, vice-président de Fiat, Martin S. Feldstein, président du National Bureau of Economic Research (USA), Timothy F. Geithner, président de la FED (banque centrale américaine), Paul A. Gigot, éditorialiste au Wall Street Journal, Dermot Gleeson, PDG de AIB Group, Donald E. Graham, PDG du Washington Post, Victor Halberstadt, professeur d'économie à l'université de Leiden (Pays-Bas) et ex secrétaire général des réunions du Groupe de Bilderberg, Jean-Pierre Hansen, PDG de Suez-Tractebel, Richard N. Haass, président du Council on Foreign Relations (USA), Richard C. Holbrooke, vice-président de Perseus LLC et ancien ambassadeur des États-Unis à l’ONU et ancien sous-secrétaire d’État aux affaires européennes et canadiennes sous l’administration Clinton, Jaap G. Hoop de Scheffer, secrétaire Général de l'OTAN, Allan B. Hubbard, conseiller de Bush pour la politique économique et directeur du National Economic Council, Josef Joffe, rédacteur en chef du journal allemand Die Zeit ,Vernon E. Jordan Jr. directeur de la banque Lazard Frères, Anatole Kaletsky, éditorialiste du journal The Times, John Kerr of Kinlochard, président de Royal Dutch Shell, Henry Kissinger Président de Kissinger Associates, Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères, Neelie Kroes, commissaire européenne au marché intérieur et à la concurrence, Ed Kronenburg, directeur du Private Office au quartier général de l'OTAN, William J. Luti, conseiller spécial de Bush pour la politique de défense, et stratège au National Security Council, Frank McKenna, administrateur du Carlyle Group, Thierry de Montbrial, président de l'Institut français des relations Internationales (IFRI), Dennis B. Ross, directeur du Washington Institute for Near East Policy, Richard N. Perle, un des idéologues du néoconservatisme américain, Jean-Claude Trichet, gouverneur de la Banque Centrale Européenne, John Vinocur, journaliste à l'International Herald Tribune, Martin H. Wolf, journaliste économique au Financial Times, Robert B. Zoellick , nouveau directeur général de la Banque Mondiale et Adrian D. Wooldridge, journaliste à l’hebdomadaire The Economist.
Des banquiers, des PDG, des militaires, des décideurs politiques et des journalistes réunis en grand secret. Une collusion qui montre à quel point la démocratie est en danger.
source: Urfig - Chroniques hebdomadaires
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire