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6.4.09

Sensibiliser et éduquer : le challenge du XXIème siècle

Pouvons-nous imaginer le prochain siècle comme le faisaient nos ancêtres optimistes ? Notre évolution nous a placé au premier rang des espèces intelligentes et n'a fait qu'accroître nos connaissances, notre imagination et nos espoirs. Ainsi, nous avons conquit la Terre toute entière, au détriment des autres espèces vivantes et de la biotope. Seulement voilà, aujourd'hui, nos connaissances sont suffisamment riches pour que nous puissions manifester nos craintes, de notre imagination surgissent les pires scénarios catastrophes et nos espoirs sont menacés. Je crois que notre évolution nous condamnera. Nous sommes au XXIème siècle et les enjeux sont réduits aux sentiments de chacun. Finalement, la science aura beau se creuser, tout ce dont nous avons besoin aujourd'hui, c'est prendre conscience, sensibiliser et éduquer pour tenter de préserver notre environnement.


A défaut de pouvoir raisonner les puissants lobbies, les gouvernements et organisations sont de plus en plus nombreux à inciter les âmes sensibles à agir par le biais de campagnes de sensibilisation.


En 2004, la fondation Nicolas Hulot lançait une vaste campagne de sensibilisation sur la biodiversité déclinée intitulée Sans nature, pas de futur, puis enchainait, en 2005, avec sa campagne Défi pour la Terre.


En 2004, le WWF lançait la plus grande campagne de son histoire sur le climat et l'énergie PowerSwitch! (Changeons de courant!). Toujours d'actualité et sans résultat apparent, cette campagne mondiale s'est poursuivie dans 80 pays qui ont récemment planifié des coupures d'électricité durant une heure. Si seulement une heure de sagesse annuelle pouvait changer le monde...


En 2007, le gouvernement costaricien était fier de présenter sa campagne A que sembras un arbol (Plante un arbre) (1) pour appuyer le projet mondial Plant for the planet mis en place par l'ONU (Campagne pour un milliard d'arbres / UNEP).


Les campagnes se succèdent dans le monde entier, et finalement, qui y a-t-il de changé ? Les informations sont toujours plus désastreuses,  "La biodiversité est menacée par un déclin sans précédent" avertit WWF, l'industrie du bois dilapide les dernières forêts, notre atmosphère est polluée, notre eau est contaminée. Mais alors, que pouvons-nous espérer des campagnes en faveur de l'environnement si l'humanité ne veut pas changer ? Comment préserver un environnement qui est condamné à assouvir un monde qui ne veut pas vivre simplement mais se différencier du reste du monde ? Lobbies mercenaires, dirigeants soudoyés, consommateurs aveugles, peuples assujettis, il semblerait que l'humanité va dépendre de son éducation, à savoir si elle restera en tête des espèces les plus intelligentes.

Protéger l'environnement est un combat de tous les jours

et la responsabilité de chacun.



(1)  Traduction du texte de Mario Ugalde C. Sous-directeur du Diario Extra (périodique costaricien)source : Diario Extra - Continúa la tala de árboles


Costa Rica : La coupe d'arbres continue


Le Costa Rica, en tant que pays, devrait faire très attention pour éviter que le monde nous qualifie comme un lieu où nous effaçons avec le coude ce que nous faisons avec la main, il est très regrettable de constater qu'au XXIème siècle,  sont encore coupés des arbres dans nos forêts, le pire est que beaucoup de «Robles ou Cenízaros» (arbres à pluie) jetés au sol ont une autorisation des autorités elles-mêmes du Ministère de l'Energie, de l'Environnement et des Télécommunications (MINAET) ; il semble très étrange qu'elles permettent de couper des arbres qui sont en danger d'extinction.


Il y a quelques jours, nous avons été informés d'un problème qui a eu lieu entre un propriétaire d'un ‹‹Cenízaro›› et ses voisins, ceux-ci ne permettaient pas que l'emblématique masse soit coupée. Les habitants du lieu affirmaient « comment peut-il venir à l'esprit de permettre la coupe d'un cenízaro de plus de 100 ans, qui se trouve en outre dans une ronde municipale et tout proche d'une rivière » ; bien qu'il soit difficile de le croire, plusieurs branches avaient déjà été taillées car selon les autorités chargées de protéger la flore, le propriétaire du terrain en avait le droit et ils ne pouvaient pas l'en empêcher ; finalement, le permis a temporairement été suspendu tandis que « le cas est étudié ».


C'est ici que nous nous demandons comment le cas peut-il être étudié s'il l'avait déjà été ? Ou bien est-ce que les autorités n'ont jamais visité la zone pour vérifier les données qui lui ont été fournies ? Je ne sais pas mais en réalité, je leur dis que nous sommes nombreux à ne pas comprendre leurs appels pour que nous plantions des petits arbres, et quand enfin l'un prend et grandit, il est permis qu'il soit coupé. Comment convaincre mon fils sur l'importance de planter des arbres si, tous les jours, nous observons des exemples qui indiquent le contraire ? Nous voyons et lisons dans les médias de communication, les informations relatives à la saisie de bois coupé illégalement ; bien évidemment, les camions circulent sur les routes nationales, remplis de rondins qui ont été coupés dans nos forêts, certains d'entre eux « protégés » et quelle punition reçoivent les responsables ? Une amende équivalente à un salaire minimum ou quelque chose dans ce style. Attention messieurs, qu'est-ce qui nous vaut de planter 7 millions de petits arbres par an dont sûrement beaucoup n'arriveront pas à leur « maturité », si nous n'évitons pas la coupe des arbres adultes.


Pourquoi planter et planter si ensuite viennent les « dévoreurs » de forêts raser tout ce qu'ils rencontrent, nous comprenons que le MINAET n'ait peut-être pas les ressources suffisantes pour engager plus de gardes ou d'inspecteurs pour poursuivre ceux à qui le futur du Costa Rica et de la planète leur importe peu ; et bien souvent, la seule chose qu'ils doivent faire est de se rendre dans les zones qui sont détruites pour constater les barbaries qui s'y produisent. Ici sont coupés des arbres comme s'il s'agissait de débrousailler des pâturages remplis de buissons.


La vérité est que la destruction de forêt primaire continue d'être notre pain de chaque jour. Les zones sud, nord, est et ouest sont en train de se transformer en véritables déserts et pourtant, il y a plus d'une personne qui reste les bras croisés. Les « mangeurs de forêts » continuent de couper des arbres de toute part, appuyés par des tromperies et astuces légales. Ces dévastateurs frappent tous les jours, transformant des milliers d'arbres en « victimes » de l'ambition démesurée qui nous attaque de toute part, parce qu'il y a des exploitants qui n'ont pas encore pris conscience ou la conservation ne les intéressent pas, ce sont eux qu'il faut envoyer en prison.



liens en espagnol :


Paz con la Naturaleza - Costa Rica (site officiel)

Dia del ambiente y maquillaje verde gubernamental

Una mentira color verde

Protestas en Costa Rica en el Día Mundial del Ambiente


Jornada Nacional de Reforestación - Mexico (site officiel)

Un engaño la "jornada histórica" de reforestación - Mexico


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