Le parc national Manuel Antonio, sur la côte pacifique du Costa Rica, second parc le plus visité du pays, est victime de son succès. En 2008, celui-ci générait 1,8 million de dollars de revenus, une somme considérable qui n'aura pourtant pas suffit au Ministère de l'Environnement pour adapter ce joyau naturel à ses nombreux visiteurs.
La fosse septique des sanitaires est saturée depuis plus d'un an et les eaux usées du poste des gardes sont librement déversées dans le lagon. Arrivant jusqu'aux aires de repos, les mauvaises odeurs ont finalement suscité une analyse microbiologique. Celle-ci a comptabilisé jusqu'à 46000 unités de coliformes fécaux dans chaque litre d'eau, soit un total 192 fois supérieur au taux acceptable qui est de 240 unités par litre d'eau, de quoi décourager les nageurs les plus assidus (si l'eau contient plus de 500 coliformes, elle représente un risque pour la santé).
“Ce type de contamination affecte les organismes du parc, le parc lui même et est un énorme danger pour la santé publique" a déclaré un agent de la Municipalité.
Néanmoins, le parc reste ouvert aux visiteurs jusqu'au 26 février prochain, date à laquelle il sera fermé par le Ministère de la Santé si le problème n'est pas résolu. Seuls les touristes avertis (ceux qui auront acheté l'édition de La Nacion du 23 février révélant le cauchemar de Manuel Antonio) pourront changer leur itinéraire...
Merci Président Arias pour vos remarquables eco-discours ! Et n'hésitez pas entre deux, à venir vous relaxer avec votre eco-Ministre dans les eaux autrefois cristallines de Manuel Antonio.
Contaminación fecal amenaza con cierre de Manuel Antonio
Souhaitons que le cas du parc suscite plus d'intérêt et de conscience que la prodigieuse et médiatisée campagne gouvernementale "Plantons des arbres"...
Diario Extra : Continúa la tala de árboles
(photo prise le 2 février 2009 près de San José)
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