Blog à vocation informative, à l'atmosphère parfois militantiste.

N'hésitez pas à laisser vos commentaires et états d'âme.

31.1.08

A la recherche des vrais indigènes ou Terre Sacrée vs Yawints

Pour faire suite à la mésaventure de l'association Terre Sacrée, j'ai cru bon de traduire l'article suivant qui ne circule que sur la toile latine :


En busca de los in indígenas verdaderos o Terre Sacrée vs Yawints

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Maria Colíno soulève un grave problème, celui de la médiatisation et de la publicité de l'Amazonie qui en ont fait une destination exotique. Les indigènes doivent apprendre à côtoyer des occidentaux en manque de spiritualité qui de plus, ne connaissent pas la réalité sociale, politique et environnementale de l'Amazonie.


Les occidentaux doivent comprendre les conséquences de ce choc de cultures plutôt que rechercher des personnages sortis de contes pré-hispaniques.


L'impact sociologique et environnemental du tourisme


Je vais vous raconter une anecdote : J'ai connu un jeune couple particulièrement touchant, des indigènes Bribri qui avaient quitté leur famille du "Alto Talamanca" (Costa Rica), l'une des dernières cordillères d'Amérique Centrale encore intacte, pour tenter leur chance dans la civilisation moderne. Et bien leur travail était de reproduire l'image d'indigènes vivant en forêt dans un hôtel ecotouristique. Ils vivaient dans une hutte, isolés dans un endroit nommé le "Natura Parc" et se contentaient du minimum pour vivre. Ils devaient cacher leur poste de télévision, la plaque de cuisson et vite regrouper un petit tas de bois dès que des groupes de touristes organisés venaient se divertir et laisser quelques dollars en échange de leur satisfaction. Yvan ne comprenait pas son travail mais en parlait avec une pointe d'humour parce qu'il avait quitté la forêt et devait faire semblant d'y vivre encore. Un jour, ce couple a été renvoyé de l'hôtel, sans préavis, pour s'être plaint de devoir trouver dans la nature (tous les matins à 4 heures) des rainettes pour approvisionner la ménagerie de l'hôtel (il était impératif que cette "collecte" se fasse le plus tôt possible afin d'éviter les regards des clients de l'hôtel). Voilà une histoire banale qui n'est que le pale reflet du quotidien des indigènes en Amérique Latine.


26.1.08

Deux brasseurs mondiaux rassasiés

Le but de cette opération est de devenir "le brasseur à la croissance la plus rapide au monde" suivant les termes du directeur général de Carlsberg, et "un leadership incontestable en Europe" suivant les termes du directeur général d'Heineken (Le Monde, édition du 26.01.08). Les engagements des industries en matière de protection de l'environnement vont-ils avoir leur place dans cette course aux profits ? 


Peut-on lever le coude sans noyer sa conscience écologique ?


N'oublions pas que pour fabriquer un litre de bière, il faut 5 litres d'eau, et que l'eau potable va devenir l'un des plus grands enjeux de notre siècle. L'idée de boire une bière devrait plutôt nous couper la soif.


A savoir aussi que des enzymes issues de bactéries génétiquement modifiées sont utilisées pour la fabrication de la bière.


Qu'est-ce que la biotechnologie?

Enzymes utilisées dans l'industrie alimentaire produites par la technologie génétique

Pourquoi des microorganismes transgéniques dans les aliments ?

Les OGM et l’alimentation humaine - Attac France

Permis de polluer pour l'Europe

"Objectifs chiffrés et droits d'émission payants : le plan pour la protection du climat présenté le 23 janvier par la Commission de Bruxelles se veut ambitieux, mais il ne s'attaque pas aux industries les plus polluantes." Lire l'article

Payer pour avoir le droit de polluer... Alors que le seul moyen de soigner la Terre (et l'humanité par la même occasion) serait de moins polluer. Décidément, tout le monde s'en fout.

Il est plus fort que moi de rappeler que si nous devons tolérer de telles décisions aujourd'hui, c'est parce que derrière ce négoce de pollutions s'agitent des millions de consommateurs qu'il faut satisfaire.


24.1.08

Manque de coopération entre ONG

Voici les récentes déclarations du Capitaine Paul Watson depuis son bateau, le Steve Irwin :

«Avec des ‘alliés‘ comme le gouvernement australien et Greenpeace, il devient extrêmement difficile d’empêcher la flotte japonaise de tuer des baleines.»

«Les douanes australiennes nous ont délibérément éloignés de la flotte, et Greenpeace garde les coordonnées comme les joyaux de la Couronne pour nous empêcher de localiser la flotte.»


Aucune baleine n'a été tuée depuis le 12 janvier, et cela grâce à la détermination de Sea Shepherd qui déclare, par ailleurs, que sans coopération, la tuerie reprendra sous peu et les responsables directs ne seront autres que Greenpeace et le gouvernement australien (qui a pourtant interdit la chasse sur le territoire antarctique australien).


Nous ne pouvons plus nier que les actions de Greenpeace ne sauvent pas les baleines. Chaque année, leur campagne se limite à des banderoles et photos de baleines mourantes, mais en aucun cas cette association n'empêche les harpons japonais d'atteindre ces magnifiques créatures. Et pourtant cette chasse, qui se déroule en ce moment même dans le sanctuaire baleinier antarctique, est illégale. C'est une violation au moratoire imposé par la Commission Baleinière Internationale et au regard de la convention sur le commerce des espèces menacées (CITES). Sea Shepherd s'oppose à cette chasse parce qu'elle est définie comme illégale par les lois internationales et pourtant le sort des baleines reste préoccupant.


Si seulement Greenpeace coopérait, cela changerait la vie des baleines... Mais il semble que son objectif principal soit de récolter les lauriers, histoire de justifier les donations de plusieurs millions de dollars. Ainsi Greenpeace déclare : "Aujourd'hui à Tokyo, le ministère japonais de l'agriculture et des pêches a admis que la flotte ne reprenait pas la chasse en raison de la présence de Greenpeace."


Mais voici ce qui est écrit dans un article de l'AFP Tokyo, suivant les déclarations du Premier Ministre japonais, Yasuo Fukuda : "Sea Sheperd a envoyé un bateau dans l'Antarctique pour gêner la pêche, à l'instar de l'association Greenpeace."


Je ne suis pas contre le fait de médiatiser une campagne, mais quand celle-ci se répète tous les ans, nous sommes en droit de douter de son efficacité.


Pour en savoir plus, voici les nouvelles du Capitaine Watson.


21.1.08

Une alternative au Teck

Finis les salons de jardin en teck ! les parquets en iroko ! Le Robinier ou faux acacia semblerait être l'alternative à certains bois tropicaux. Avec ses 8.000 hectares de plantation de robiniers, la société Alternabois, située en Gironde, est prête à satisfaire une demande importante. C'est maintenant au tour du consommateur d'agir.


Alternabois : le robinier remplace le bois exotique


Société Alternabois :

1886, Avenue de Pierroton - 33127 Saint-Jean d’Illac - 06.89.49.93.86

20.1.08

Objectif nature

Photo : Lori Mazzuca (Hawai)
Photo : John L. Morrow (Alaska)
Photo : Cheryl L. Opperman (Alaska)

source : Musée National d'Histoire Naturelle de Washington

Nature's Best 2006 : Image Gallery


Mon expérience avec Terre Sacrée

Je reçois parfois des mails d'abonnés à la lettre d'information de l'association Terre Sacrée. Vous êtes plusieurs à vous demander pourquoi je ne fais plus d'illustrations pour cette association. Pour me faciliter la tâche, j'ai pensé vous répondre sur mon blog.


Comme dans toute expérience de bénévolat, j'étais au départ très enthousiaste de participer à ce que je pensais être une bonne cause. Mais au fil du temps, mon enthousiasme s'est estompé. Ma relation avec Michel Walter s'est progressivement dégradée.


J'étais, d'une part, très accaparée au point que j'ai dû refusé des travaux comme illustrer des slogans, rédiger des articles, traduire le site en anglais, sans cacher que je ne souhaitais faire que ce qui me plaisait et que je ne pouvais accorder tout mon temps à l'association.


Mais surtout, notre relation est devenue très pesante parce qu'une grande incompréhension régnait dans nos correspondances et nombreux de mes messages restaient sans réponse. Et lorsque quelque chose me préoccupait, je m'efforçais d'être franche pour espérer une relation saine. Mais son indifférence, le manque de communication, sa façon de détourner les sujets, ses réactions parfois agressives, son culot de petit chef allant jusqu'à me faire douter de mon statut de bénévole ("à corriger", "à vérifier merci",  "au passage, l'illustration bidule serait la bienvenue", etc), son éternelle réplique "je suis humain, j'ai mes imperfections" (Michel n'a pas de défaut, seulement des imperfections), en ont fini avec ma motivation.

Puis le projet "Trousse de secours pour sauver la planète" n'a fait qu'aggraver les choses. Ce projet prévoyait un texte illustré, 3 cartes postales, un auto-collant et une enveloppe illustrée. Peu de temps auparavant, j'avais fait une carte postale puis une série d'auto-collants qui n'ont jamais vu le jour, faute de budget. J'ai donc trouvé la remarque de Michel bien légère ("Il faut encore chiffrer précisément ce projet et voir avec le trésorier si c'est réalisable. Mais au pif c'est tout bon"). Mais je n'allais pas m'investir une fois de plus pour rien puisque ce projet allait à l'encontre de mes convictions, une carte postale soit, mais tout un tas d'imprimés non... J'ai expliqué mon point de vue à Michel :


"En plus, le kit serait envoyé gratuitement à tous les abonnés ! des gens qui savent déjà parce qu'ils connaissent le site. Tu viens de finir de me convaincre que ça n'est pas une bonne idée. Pourquoi ne pas mettre la trousse de secours en ligne ou l'envoyer en lettre d'info. Mais Michel, s'il te plaît, si tu dois faire un cadeau, fais le à la nature.


La fabrication du papier recyclé ne contente pas la consommation occidentale et les forets continuent de partir. Alors ne le gaspillons pas. Tu ne crois pas ? Ou bien dis moi que vous allez utiliser du papier "sans arbre" où on utilise du chanvre par exemple ou du 100 % recyclé post-consommation. Mais le recyclage de papier est tout de même limité (10 fois maximum suivant si c'est du papier ou du carton) alors gardons-le pour l'indispensable, le papier toilette par exemple ooops. Acheter du papier de fibres vierges, du papier recyclé ou certifié, c'est tout de même détruire des forêts. La pâte à papier est le passage obligé pour avoir, par la suite, un papier dit recyclé. Et puis les leaders de pate à papier ont tous aujourd'hui leur marque de papier recyclé... autant dire que ça doit être difficile à controler quand on sait que les ecolabels sont plus ou moins fiables.  Bien sûr que l'utilisation de ce type de papier est plus que nécessaire aujourd'hui pour préserver notre environnement mais ça n'est pas pour ça qu'il ne faut pas l'économiser. Il est moins polluant lors de la fabrication mais le reste tout de même, on ne peut pas dire qu'il est sans impact environnemental. Mais bon, c'est l'extrémiste qui s'exprime... Je n'étais pas comme ça en occident hihi. C'est la faute aux tropiques ! Je vis les carnages en direct alors forcément, ça secoue les neurones.


Et puis je t'avoue qu'il y a une chose qui m'échappe. Si votre budget est juste, comment allez-vous tout faire d'un coup ? Je t'avoue que ma conscience m'empêche d'adhérer à l'idée."


Et voici la réponse à laquelle j'ai eu droit (texte complet) :

"Bon et bien tant pis, si tu ne veux pas... Tu dois avoir raison...".

Sacrée communication vous ne trouvez pas ?


Bref, déçue et fatiguée, j'ai décidé d'arrêter et de me faire plaisir en lui écrivant ce que je pensais de lui (sans aucune grossièreté je tiens à le préciser). J'ai touché son ego, il m'a radié de la liste d'info.


Cette expérience m'aura permis de voir le peu de sérieux de cette association et des membres qui la composent.


Mon nouveau regard sur cette association


Terre Sacrée fouille la toile, s'abonne à quelques newsletters et reproduit les informations, souvent illégalement, par le biais de sa lettre d'info, encore heureux que l'abonnement soit gratuit. Sacrée Mission tout de même. Bien sûr que l'info livrée à domicile arrange la vie mais nous ne devons pas cautionner ce genre de pratique, surtout quand l'information est accessible par tous et qu'un grand nombre de sites respectueux des droits d'auteur proposent un abonnement gratuit. Mais faut-il encore le savoir.


Terre Sacrée n'agit pas concrètement. Sa seule activité est de reproduire l'information. Et pourtant, on peut lire sur le site :

"Apportez votre soutien aux actions menées par Terre sacrée

pour la protection de la nature"

"Terre Sacrée a pour objet de participer concrètement à la mise en oeuvre d'une dynamique nouvelle, constructive, basée sur l’entraide.

Elle lutte pour que soit préservé -ou restauré- tout art de vivre respectueux de l’environnement, tout haut lieu sauvage, toute espèce rare, toute diversité culturelle, ..."


J'estime que leurs incessants appels aux dons ne sont pas justifiés. Un hébergement de site ne coûte pas cher, un nom de domaine encore moins, et la newsletter SplioList est un service gratuit. Nous n'avons plus de temps à perdre, les donations doivent servir concrètement pour préserver l'environnement.


J'ai en mémoire le voyage du Président, Cédric Mercier, en Equateur aux frais de l'association. Qu'a-t-il apporté à l'environnement ? Ce voyage était-il une action concrète pour le combat de Terre Sacrée ? Terre sacrée a testé pour vous : l'arnaque du bout du monde. Avec votre argent, Terre Sacrée a testé pour vous, c'est fort. Mais le plus fort reste la lettre de Cédric Mercier au chef Shuar où l'on découvre que le budget entier de l'association a été dépensé pour ce voyage et que l'arnaque n'aurait pas été dénoncée si Terre Sacrée avait été remboursée (merci de prendre les donateurs pour des c...).


Et puis je ne saisis pas le but d'économiser de l'argent pour une association, à moins de ne savoir qu'en faire.


Lettre de Cédric Mercier au chef Shuar


Traduction de  l'article de Maria Colíno "En busca de los indígenas verdaderos o Terre Sacree vs Yawints"


17.1.08

Réchauffement climatique

Voici une preuve incontestable du réchauffement de notre planète
trouvée sur la toile

16.1.08

Sea Shepherd en Antarctique

Mardi 15 janvier, le Steve Irwin (navire de Sea Shepherd) intercepte enfin la flotte baleinière japonaise. Celui-ci sillonnait les eaux au large des côtes antarctiques depuis une semaine, tout comme l'Esperanza de Greenpeace, qui a, une fois de plus, refusé toute coopération avec Sea Shepherd pour localiser les baleiniers. La tâche fut difficile sachant que le gouvernement japonais et le Département des Renseignements Maritimes Américain surveillent les mouvements du Steve Irwin et transmettent ses coordonnées à la flotte japonaise, et que le gouvernement australien n'a pas tenu sa promesse d'intervenir sur cette chasse illégale.


La flotte japonaise baleinière en fuite avec deux otages de Sea Shepherd

Les Dernières Nouvelles


L'attitude de Greenpeace ne reflète en rien sa volonté de sauver les baleines des har-pons japonais. Elle semble plus préoccupée par sa campagne publicitaire de protection des baleines, qui pour information lui rapporte plus de 10 millions de dollars chaque années en donation. Le combat s'est transformé en compétition et Sea Shepherd est devenu un concurrent. Dommage que les donateurs de Greenpeace n'optent pas plutôt pour Sea Shepherd. Les flottes japonaises fuient le Steve Irwin, pas l'Esperanza.


L'opinion du Capitaine Watson (textes en anglais) :

Sea Shepherd - The Truth about Greenpeace and Whaling

Sea Shepherd - Greenpeace Eats Whales to "Save" Them


15.1.08

Le braconnage en France, une activité fructueuse

Voici une bien triste information. Une fois encore, seule la consommation peut perpétuer ce genre de pratique.


Record de France de braconnage d’oiseaux protégés

Le braconnage se porte bien en Aquitaine


14.1.08

Bio-carburant, ça c'est bio pensé

Petite balade du côté obscur de ce remède anti-réchauffement climatique.

L'UE doute du bilan environnemental des biocarburants

NON, Les “bio”-carburants ne sont pas BIO ! 

Huile de palme : « On marche sur la tête ! » 

Huile de palme : une catastrophe écologique planétaire.

le changement climatique et la promotion des plantations.

La face cachée des cultures de Jatropha pour Biocarburants.

taille originale 600x375

Mais rien n'est perdu, il existe des alternatives, la pile à combustible (hydrogène) en est une, et si nos dirigeants avaient financé la recherche autant que celle du secteur pétrolier, nos véhicules seraient propres depuis longtemps (Découverte en 1839).

Illustration "Déforestation"

Il est difficile de se rendre compte de quoi sont faites nos envies, mis en image, ça aide notre perception.

Cliquez sur l'image pour télécharger la taille originale 600x395

13.1.08

Les grands magasins tuent pour nous

Voici les résultats de l'enquête du WWF concernant l'information fournie aux consommateurs par les magasins de mobiliers et produits en bois. Casa, Carrefour, Castorama, Leclerc, Auchan, Pier Import, on y retrouve toujours les mêmes. Entre les records de consommation EDF et la vente de bois tropicaux qui se porte à merveille, je reste perplexe quant à la prétendue prise de conscience des français...


Sans aucun scrupule, tous ces magasins se cachent derrière leurs labels, slogans et publicités, nous faisant croire que nous ne participons pas à la destruction des dernières forêts tropicales. Prenons un exemple, au hasard Lapeyre ! Leader européen dans la menuiserie industrielle (appartenant au Groupe Saint Gobain) et propriétaire de la société Eldorado (4ème exportateur de bois au Brésil). Voyons comment cette entreprise nous mène en bateau.


En 2000, Greenpeace dénonce l’exploitation illégale de la forêt amazonienne et Lapeyre dans la foulée. Selon Greenpeace, par l’intermédiaire de Eldorado, Lapeyre est le premier revendeur de bois amazonien en Europe (faisant pression sur Castorama et Leroy Merlin), et près de la moitié des fournisseurs d’Eldorado ont eu une activité forestière illégale. Après l'acharnement de Greenpeace, Lapeyre, Castorama et Leroy Merlin s'engagent à n'importer que du bois certifié FSC d’ici la fin 2005 (c'est-à-dire du bois provenant de forêts gérées de façon responsable, dixit le label). Un programme de certification ISO 14001 contribue également à cet engagement.


En septembre 2004, près de 200 000 fenêtres Lapeyre en bois tropical (10% du marché national de la fenêtre en bois) sont labellisées FSC.


En 2005, Lapeyre reçoit une distinction pour les succès de l’usine Poreaux (l'un de ses 11 sites industriels en France) : l’Eco-Trophée Bois décerné par le CTBA (Centre Technique du Bois et de l'Ameublement). Un grand nombre de ses produits en bois sont désormais certifiés PEFC ou FSC, certifications reconnues par les ONG internationales.


Et pourtant, cette même année, le Directeur Général de Eldorado, Frank Creti, affirme qu'il ne peut pas garantir l'origine du bois non certifié acheté par Eldorado, quantité qui représente 77% de la totalité du bois acheté ! "Il n'y a pas de traçabilité possible. Nos fournisseurs achètent des grumes provenant de la déforestation".


Voilà où nous en sommes.

Des forêts disparaissent, des associations s'activent, des certifications voient le jour, des industries s'engagent, des individus manipulent. Autant d'efforts qui n'ont rien changé, mais seulement rassurés les consommateurs. En 2008, la forêt amazonienne est plus que jamais d'actualité... L'Occident a besoin de labels pour donner bonne conscience à sa consommation. L'idée de certifier était bonne, seulement voilà, les pays exploités sont corrompus et manipulés. Comment garantir une certification ? Une série d'engagements, d'accords, de signatures... mais sur place, les forêts se meurent parce que si nous ne sommes pas prêts à changer notre consommation, les industriels ne sont pas prêts à diminuer leurs profits.

Illustrations Evolution

Découvertes, évolutions, révolutions ont bouleversées l'histoire de l'humanité. A présent, l'humain n'a plus de quoi être fier, son comportement auto-destructeur va mettre un terme à cette histoire émouvante.



10.1.08

Et si on labellisait les écolos ?

Je plaisante ! quoique... Quand le Canard enchainé dénonce les manipulations du lobby des pesticides, il ôte toute crédibilité à Alerte Environnement qui, de son côté, se charge de noircir quelques organisations La face cachée de Greenpeace - Dans les coulisses du WWF - Révélations sur Les Amis de la Terre - Tout savoir sur Objectif Bio - L’ombre du Crii-Gen.


Bref, il y a danger. Les écologistes perdent peu à peu leur crédibilité parce qu'un monde parallèle, l'eco-business, s'est progressivement répandu. Les associations environnementales sont présentes dans le monde entier et se multiplient. Alors pourquoi le changement n'est-il pas significatif ? Parce que la passion s'est transformée en métier, que les sentiments ont fait place aux bénéfices et que certains ont compris le filon.


Nombreuses sont les associations qui n'agissent pas concrètement pour préserver l'environnement et ne servent qu'à faire vivre leurs membres à coups d'appels aux dons, de subventions, de notes de frais pour des campagnes qui n'aboutiront jamais. Certaines se transforment en agence ecotouristique pendant que d'autres se contentent de faire suivre l'information cybernétique. Je ne suis pas contre, j'ai seulement du mal à concevoir que ces activités nécessitent des dons.


La notion du bénévolat m'échappe mais enfin... Je me demande bien à qui je pourrais facturer mes actions pour tenter de préserver le Refuge Gandoca-Manzanillo ? Entre mes déplacements, mes lourdes correspondances administratives, mes "opérations photos", mes dénonces, je devrais peut-être penser à me reconvertir... Quand je pense à ce président d'association qui a profité de son statut pour se faire offrir un appareil photo (non je ne donnerai pas de nom... enfin pas aujourd'hui), je me dis que la vie est bien faite parce que sans son association, ce pauvre homme n'aurait jamais eu d'appareil photo. Ok, c'est là où je veux en venir. Nos dons doivent uniquement profiter à l'environnement. Mais comment savoir s'il y a arnaque ? Je n'ai pas la réponse. 


Pour ma part, je me fis dorénavant au site internet de l'association, il est comme une pièce d'identité. Il permet de connaître la politique de l'association et ses actions passées et futures, ce qui me semble très important. Et je ne loupe jamais la rubrique "Qui sommes-nous?" pour finaliser mon petit jugement qui me permettra peut être de mettre la main au porte monnaie. Faire un don, c'est sérieux, ça ne doit pas juste servir à entretenir sa bonne conscience.


Forêts tropicales ou argocarburants ?

Les avis sont partagés. Les défenseurs de la nature s'opposent à l'attitude des gouvernements quant à promouvoir la mort des forêts en justifiant une diminution des GES (démentie soit disant au passage), pendant que les industries forestière et agro-alimentaire se frottent les mains.


C'est stupéfiant cette capacité à nous faire croire que nous sommes libres parce nous avons le choix. Notre liberté est tout de même relativement limitée avouons-le. Un grand choix de produits de consommation certes, mais pour le reste ? Notre droit à vivre dans un environnement sain ? Notre droit à l'eau potable ? Une liberté matérielle qui ressemble tout de même à une prison.


Sumatra : le palmier à l'assaut de la forêt vierge

8.1.08

Entretien avec un activiste de l'ALF

Le philosophe Klaus Petrus s'est entretenu avec un activiste d'Animal Liberation Front, un mouvement militant pour les animaux torturés. Terroristes pour certains, défenseurs passionnés pour d'autres, ces éco-guerriers agissent par amour des animaux. Leurs actions sont radicales car ils ont opter pour l'efficacité. Les animaux souffrent, il n'y a pas de temps à perdre.


"Nous devons faire face à des lobbies très puissants: l'industrie pharmaceutique, l'industrie alimentaire et du tabac pour ne citer que les plus importantes. Dans la foulée, il y a également les politiciens qui défendent leurs intérêts. Il s'agit d'argent, de beaucoup d'argent. Mais personne ne parle des animaux. (...) Je me suis d'abord engagé dans une organisation de défense des droits des animaux. Un jour, je me suis dit que les paroles et les manifestations ne servaient à rien et qu'il fallait entreprendre quelque chose de concret contre ces horreurs. C'était il y a 15 ans. A cette époque, j'ai scié les pieds de tours de chasse, brisé les vitrines de magasins de fourrure. Plus tard, nous avons travaillé de manière plus organisée. (...) Il est possible que nos méthodes ne plaisent pas à tout le monde. Mais l'histoire montre que si l'ALF réussit par exemple à rendre publiques les atrocités commises sur les animaux, l'opinion publique peut rapidement changer et soudain de nombreuses personnes trouvent les actions de l'ALF - comme par exemple des incendies - justifiées ou du moins importantes."


Libération animale: voix de la clandestinité: Entretien avec un activiste de l'ALF


5.1.08

Images satellites

Les premières photos satellites ont permis à l'humanité de prendre conscience de la superficie de la Terre, ses ressources n'étaient donc pas inépuisables. Aujourd'hui, les photos satellites sensibilisent plus que jamais sur la fragilité de notre planète bleue. Le changement climatique, les incendies de forêt, la désertification, la pollution des airs et autres désastres environnementaux sont visibles depuis l'espace.


Voici quelques sites d'images satellites :

Cartes du Monde cartes et photos satellites

Astrosurf la Terre vue de l'espace

Flashespace en direct du ciel et de l'espace

Lunar Outpost galerie photos de la Terre

Views of the Earth images artificielles

Visible Earth catalogue d'images de la NASA

Earth Observatory - Earth from Space autres site de la NASA

MODIS Rapid Response System galerie photos d'images satellites

European Space Agency recherche d'images par satellite

Marine Geology & Geophysics National Geophysical Data Center reliefs de la Terre


Si vous ne connaissez pas encore Google Earth, je vous invite à découvrir ce logiciel à cette adresse (trois versions sont proposées dont une gratuite). Google Earth permet de visualiser la Terre (parfois en trois dimensions) à partir d'images satellites et de photos aériennes compilées. Beaucoup d'endroits ne sont pas disponibles en haute résolution mais ce logiciel reste une option très intéressante si vous ne prévoyez pas de vous offrir un séjour spacial chez Voyageurs du Monde.


Voici quelques sites consacrés à Google Earth :

Encyclopédie Wikipedia présentation complète de Google Earth

Geo-trotter visite guidée de la Terre sur Google Earth et Google Maps

Tout Google Earth aide, conseils et forum

Maps Zorgloob stock d'images satellites de Google Maps et de Google Earth

Googleearth44 blog très sympa regroupant des images Google Earth

Image du Monde collection d'images Google Maps-Google Earth